La source est chaude, presque comme...non rien. ♦ RP Nyl Jallen - Vesper Dawn ♦ Fermé ♦ Possibilité de sexe

Nyl courait le plus vite possible. Il était fier de lui d'avoir mis beaucoup de déodorant tout à l'heure. L'étudiant fulminait encore de rage contre l'infirmière qui l'avait interrompu pendant...une relation...avec Vesper. Il était presque arrivé à ce qu'il voulait et il a fallu que cette grosse femme l'interrompe. Si elle était là, abandonnée au milieu des montagnes, il lui arracherait le foie avec les mains avant d'hurler.

La vengeance, toujours la vengeance.

Nyl avançait dans la grotte, désormais, sans savoir vers où. Puis, ses chaussures glissèrent un peu -pas suffisamment pour qu'il tombe- et il devina que le sol était mouillé. Pourquoi y aurait-il de l'eau dans une grotte ? Il ne pouvait y avoir qu'une raison : sources chaudes. Nyl courut vers la source d'un bruit semblable à de l'eau et en effet, il y avait là une source. Nyl se déshabilla rapidement, ne restant qu'en boxer -Calvin Klein, d'ailleurs- et se plongea dans l'eau. Elle était assez profonde pour qu'il puisse nager un peu, pour se détendre.

Aussitôt, l'effet se fit ressentir. Sa colère s'était calmée, mais elle restait toujours dans un coin de son cœur, Greta avait été trop indiscrète pour que Nyl ne réagisse pas. Elle l'avait cherché, cette fureur qu'elle avait provoqué chez le jeune homme. A présent, il espérait que Vesper viendrait, même si une part de lui était sûre que oui. Ce n'était plus comme tout à l'heure, au rendez-vous, dans la laverie. Maintenant, Nyl brûlait de désir. Ne manquait plus que Vesper, donc, après quoi, il pensait pouvoir assouvir son envie ardente.

Nyl nageait rapidement. L'eau chaude, comparée au froid extérieur, était fort agréable.

Soudain, un plongeon proche se fit entendre. Nyl savait au fond de lui que c'était Vesper aussi fonça-t-il le plus vite possible en direction dudit bruit. C'était bien Vesper. Elle ne semblait pas l'avoir vu, aussi se fit-il un plaisir de lui faire très peur en surgissant d'un coup. Il ricana, avant de sortir de l'eau et de s'essuyer avec sa chemise -quand on a pas de serviette, faut bien s'arranger, hein.

Vesper sortait aussi, et, sans ménagement, sans un bonjour ni rien, il lui sauta dessus, l'embrassant avec encore plus de plaisir que tout à l'heure. S'il ne s'était pas maîtrisé, il l'aurait désh...Eh bien, il ne s'était pas contrôlé, il avait dégrafé avec soin le soutien-gorge de Vesper, pendant que lui s'amusait à lui mordiller les lèvres doucement tout en mélangeant avec fougue leurs deux langues de jeunes.

Puis, sans le vouloir, en l'embrassant avec un peu trop de passion, il la fit basculer et boire la tasse quelques instants. Nyl était très maladroit, cela faisait deux fois qu'il la faisait tomber sans le vouloir.

Il se dépêcha de la remonter à la surface.

- Désolé, je suis maladroit...

Il lui adressa un sourire navré, presque apitoyant.

Soudain, Vesper, après lui avoir dit que ce n'était pas grave -elle l'a pas dit, mais elle l'a insinué- l'entraîna au fond de l'eau en rigolant. Puis, elle remonta comme une torpille à la surface. Elle était si élégante, sur terre, sous l'eau, ou même dans les airs. Cela ne voulait rien dire, mais Nyl s'en fichait. Il ne pensai qu'à elle, depuis tout à l'heure. Qu'à son odeur. Qu'à ses mimiques.

Aussi, quand elle se fut assise, il voulut rire un peu, et remonta lui aussi. Puis, une fois debout à la surface, il la poussa légèrement, la faisant un peu basculer, avant de la rattraper avec grââââce. Et il recommença à l'embrasser, encore et toujours, d'abord sur la joue -il caressait ses cheveux en même temps-, puis dans le cou, avec délice et précision.

Il commençait à n'en plus pouvoir, d'attendre. Le flirt avait été long, il fallait passer à l'étape suivante, maintenant, songea-t-il. Aussi, d'une voix troublé et cassée par le désir, il lança une supplique à Vesper.

- S'il te plaît...Maintenant..

Après la demande insistante de Nyl, Vesper s'enroula presque autour du jeune homme. La poitrine de l'étudiante se pressait sur le torse de Nyl, qui continuait de l'embrasser comme si sa vie en dépendait. Puis, Vesper, en femme dont la vie sexuelle est plus qu'étrange et quotidienne, poussa un peu la tête du jeune homme, le forçant à regarder -forcer est un grand mot, hein !- sa poitrine.

Nyl, en habitué des relations, savait qu'il ne se plierait pas tout de suite. Il préférait redevenir maître du jeu, aussi commença-t-il à l'embrasser avec ardeur tout le long de son buste, tandis que ses mains continuaient de fouiller à la recherche d'on-ne-sait-quoi dans les cheveux de la jeune femme.

Quand il l'avait vue, il avait tout de suite deviné que ça finirait sans doute comme ça. Mais aujourd'hui, dans la grotte, il se posait des questions. Il n'avait pas peur, non, ce n'était pas sa première relation. Heureusement qu'il avait emmené de quoi se protéger -il avait toujours deux ou trois préservatifs dans la poche de son jean-, sinon, il n'aurait pas pu aller aussi loin (EMMA JE TE VOIS VENIR XD) qu'il voulait avec la jeune femme.

Aujourd'hui, il ne savait pas si son rôle était d'être un simple gigolo pour Vesper ou autre chose. L'autre chose étant une relation qui pourrait peut-être exister dans un futur proche ? Encore, faudrait-il que Nyl avoue son amour, ce qu'il ne faisait jamais, et il se doutait que ce n'était pas le genre de Vesper, les déclarations d'amour ardentes.

Aussi, il choisit de lui avouer cela plus tard. Là, il était assez...occupé ? Et il essaierait de faire sa déclaration assez brûlante, assez romantique, et en plaçant le moins de phrases perverses possibles. Bien qu'il doute de ne pouvoir en placer qu'une seule dans ses conversations avec Vesper.

- Sa...laud... tu...vas...voir !

Nyl aperçut qu'il avait réussi son coup. A présent, il était sûr que Vesper se vengerait, mais il se demandait de quelle manière. Elle trouverait, de toute façon, elle trouvait toujours. Mais souvent, leurs vengeances se terminaient en jeux. Et là, Nyl ne pouvait pas parler tant il était émoustillé de ce qui arrivait au bord de cette source chaude. Presque aussi chaude que...non, rien, en fait.

Soudain, Vesper se jeta presque sur lui, avant de s'asseoir à califourchon sur ses jambes. Elle était très légère, Nyl l'avait déjà vu. D'un seul coup, elle entama un chemin de baiser le long du torse de l'étudiant, qui gémissait discrètement. Puis, elle alla droit vers l'entrejambe, avant de s'arrêter et de retirer son caleçon avec ses doigts puis avec ses dents. Nyl était à présent nu, elle, non.  

Alors, il décida de remédier à ça en la retournant sur la serviette. Il était désormais au dessus. Puis, il s'agenouilla à sa droite, avant de commencer à arracher son ultime sous-vêtement avec les dents. Il le fit lentement, comme pour la faire languir. C'était d'ailleurs ce qu'il voulait. La faire attendre, pour redevenir maître. Puis, avec toute son élégance, il fit délicatement tourner ses mains autour des tétons de la jeune femme, sans les toucher, juste en les effleurant. Elle allait le détester, et c'est ce qu'il voulait.

A présent, nus les deux dans cette grotte, il vénérait Vesper d'avoir emmené cette serviette. Pour l'instant, il était le chef d'orchestre, gérant tout les détails. Il continua d'embrasser la jeune femme dans le cou, toujours en descendant un peu plus, avant de faire le tour de son entrejambe. Après tout, il ne devait pas être seul à attendre en gémissant, hein !

Nyl n'avait jamais été aussi content de ne voir personne d'autre qu'une femme. Vesper était expérimentée, elle savait quoi faire, elle avait l'habitude. Et d'être manipulé par des doigts habiles ne lui était arrivé que deux fois : la première fois, qui était justement aussi sa première expérience, s'était déroulée avec une cousine éloignée, Emilie Sters. Ne le critiquez pas pour ça, je vous prie. La seconde se déroulait maintenant, le temps figé dans cette grotte humide et à l'air chaud et mouillé.

- Bordel, Nyl !...

Elle avait hurlée, elle était à bout. Sans le vouloir, elle avait reconnu une bataille gagnée pour Nyl. Mais lui, il voulait gagner la guerre. Alors, il cherchait de nouvelles méthodes pour la faire perde cette fois. Pour qu'il puisse remporter, être le maître, ce qu'il avait toujours été avant, dans ses anciennes relations avec toutes ces filles -qui pour la plupart sont de sa fam...non, de ses amies.

Puis Vesper fit valser ses mains droit vers l'attribut mâle de Nyl, avant de faire des vas-et-vient. Nyl gémissait rauquement, cette fois. Il ne contrôlait plus ses roucoulement, et il voulait que ces mouvements continuent pour toujours, afin qu'il profite de ce plaisir divin qu'était Vesper. Putain, qu'est-ce qu'elle maîtrisait ses gestes !

Nyl sentait qu'il était en train de perdre pied. Il fut secoué de spasmes. C'était si agréable... Vesper savait y faire. Si seulement le temps s'arrêtait autour d'eux, provoquant leurs éternels ébats au milieux des roches, vers cette source chaude. Le jeune homme ne voulait pas vaciller, mais il avait du mal à résister. De toutes ces relations, celle-ci remportait la palme d'or.

Nyl, reprend-toi en main, tout de suite, allez, tu peux y arriver !

Le jeune homme rouvrit les yeux. C'était toujours aussi plaisant, mais cette fois, il voulait pouvoir gagner. Il commença à embrasser Vesper, de plus en plus loin, de plus en plus bas. Jusqu'à arriver à l'entrecuisse de Vesper. Il continua, cette fois, mais s'arrêta à cet endroit, afin de ne l'embrasser qu'ici. Il le faisait avec une certitude et une assurance folle.

Il sentit Vesper frémir. Aimait-elle ça, oui ou non ?

Vesper veut halluciner. Il l'avait stoppée net alors que... Cet homme était soit surhumain, soit fou. Anthrope... Il l'avait retournée, plaquée contre le tissu et la pierre comme si elle n'était qu'une poupée de chiffon malléable à souhait, la dominant désormais de toute sa hauteur. Puis, sans hésitation, était descendu beaucoup plus bas tandis qu'elle retenait son souffle. Sa bouche s'était posée, légère, sur son aine qu'il embrassait avec douceur. Son souffle chaud, sa bouche humide à cet endroit ultrasensible... C'était trop. La jeune femme se sentait déjà partir. Elle ne pût retenir un frémissement instinctif. En son for intérieur, elle pensait : "Dépêche-toi non de Dieu, achève ce que tu viens de commencer que je puisse m'ocupper de toi, tu es en train de me rendre dingue !". Elle n'en dit rien, mais ses mains se crispèrent dans les cheveux bruns du jeune homme, un long frisson la parcourut.

Habituellement, elle prenait son pied où elle le voulait, quand elle le voulait puis se préoccupait de son partenaire. Avec Nyl, rien n'était habituel. Juste une succession d'assauts (très plaisants il fallait bien lz reconnaitre) pour prendre le pouvoir. Je ne partirai pas avant toi...on jouira ensemble ou pas du tout, songea Vesper.

Nyls sentait que Vesper appréciait son petit retournement. Malgré tout, elle ne tenta aucun assaut après celui du jeune homme, qui continuait d'embrasser son clitoris. Il y mettait de plus en plus d'assurance, étant un maître en la matière. Ça y est, il recommençait à se maîtriser. Puis, il l'embrassa encore et encore, avec la langue cette fois. La passion était au rendez-vous, dans cette grotte.

Puis, il fit glisser ses mains tout le long du corps de Vesper, tout en continuant ses baisers saccadés. Après quoi il remonta sa bouche jusqu'aux tétons durcis de Vesper, qu'il mordilla légèrement avant de redescendre et d'embrasser ses lèvres -pas celles du haut, hein !- et il fit ces allers-retours sept fois en gémissant, repensant au souvenir des gestes de Vesper juste avant cette prise de pouvoir.

L'étudiant sentait que Vesper était en apothéose, et se demandait s'il était en train de gagner à cette sorte de guerre qui avait commencé dans cette caverne, il a de cela...un quart d'heure ? Le temps passait tellement vite avec la jeune femme que Nyl ne savait pas quelle heure il était actuellement. Il essayait juste de se concentrer sur ses actes sur le corps de Vesper.

Pendant qu'il embrassait la partie sensible du corps de la jeune femme, ses mains glissaient dans le dos plat et parfait de l'étudiante. Il caressait son dos en même temps, espérant provoquer un quelconque effet sur Vesper.

La bouche du jeune homme dériva vers le point le plus sensible.Remonta sur ses seins dont il embrassa les pointes durcies. Redescendit une nouvelle fois, cette fois avec la langue. Insoutenable. Ses mains caressaient son dos en même temps, élargissant le panel de sensations qu'elle éprouvait déjà. C'était trop bon... Ce qui n'avait été au départ qu'un vague chatouillis se transforma bientôt en une déferlante de plaisir. Sa respiration se fit spasmodique, son coeur battait si fort, si vite qu'elle s'étonnait qu'il ne l'entendit pas résonner. Un serpent doré remontait du triangle clair entre ses cuisses pour rejoindre par deux chemins sinueux ses seins, la piqûre délicieuse atteignant son paroxysme au niveau de son coeur compressé par un je-sais-quoi. Un feu d'artifice intérieur, voilà ce qu'elle éprouvait.

Vesper était au bord du gouffre. Elle en avait parfaitement consciente, mais était si plongée en elle-même qu'elle pût juste souffler :

- Oh mon dieu oh mon dieu...

Ce n'était pas vraiment le moment idéal pour évoquer Dieu alors qu'ils s'adonnaient joyeusement à une occupation diabolique, qui plus est hors mariage. Elle n'avait plus trop conscience de ce qu'elle disait ou faisait.

Les muscles de ses cuisses se contractèrent soudain, son corps entier vibrant sous les mains, les lèvres de l'étudiant brun qui...et bien qui était plongé entre ses jambes. Sa tête retomba en arrière, paupières closes. Seul son souffle bruyant brisait le silence du caveau de pierre

Merde. Elle n'avait même pas tenu cinq minutes, il allait la prendre pour...Oh et puis zut, elle prendrait sa revanche après.

Nyl eut un large sourire. Il avait gagné, la jeune étudiante était en train de vivre l'orgasme absolu -ou pas, hein, Nyl est pas devin. Elle soupirait avec difficulté tant le plaisir se mêlait à tant de sentiments et d'impressions. On n'entendait dans la grotte que son souffle irrégulier et les gouttes de la source chaude qui clapotait. C'était agréable, ce silence soudain.

Nyl aurait pu partir, après tout, il avait gagné, maintenant. Mais quelque chose le retenait. C'était Vesper. Partir comme ça était fortement déconseillé si il voulait la revoir sans qu'elle lui mette une gifle, un jour. Alors, il décida de rester et de passer au niveau supérieur...La pénétration. Avant quoi, il se munit d'un préservatif, hein. Il ne voulait pas d'enfants dans neuf mois, pas même avant deux ans. Il était trop jeune, il ne voulait pas s'occuper d'un demi-lui-même avant d'avoir atteint un niveau où il aurait un emploi, une maison et une compagne fixe -parce que Vesper et lui, ça collait pas trop en couple, pour l'instant, si ?.

Bref, il commença à faire des va-et-vient d'abord calmes, avant tout doucement d’accélérer le rythme, comme pour une danse sauvage -d'ailleurs, c'était bizarre de le faire dans une grotte, donc la danse sauvage, ça colle- pénétrant d'abord calmement Vesper;

Il ne l'entendait désormais plus, il était lui-même en train de gémir, donc bon, ça n'aide pas.

- On ne t'a jamais parlé d'une certaine notion qui s'appelle le consentement ?...

A la question de la jeune femme, Nyl réprima un rire. Il avait deux bonnes répliques, mais là, il était exténué. Aussi se laissa-t-il tomber à côté de Vesper. Le sol était froid et dur. Les légères bosses formées par les roches râpaient le dos de Nyl. C'était agréable mais en même temps un peu douloureux. Mais Nyl avait connu bien pire -de certaines gifles de certaines personnes.

- Il me semblait que tu étais consentante il y a de cela trois minutes à peine.

Le jeune homme lui lança un sourire. Cette phrase avait bien des sens, et c'est au pervers qu'avait pensé Nyl. Il laissa une pause, son souffle chaud dans le cou de Vesper, le silence étant un silence de réflexion. Qu'allaient-ils faire, maintenant ? Continuer leur acte ou partir ? Nyl avait séché les cours pour venir dans cette grotte, il espérait bien que ce ne soit pas pour rien, lui, élève si impliqué dans les cours, si peu rebelle... ou pas, en fait, tout dépend du point de vue. Son professeur ne lui manquait absolument pas. Autant que Greta, en fait.

Puis, il répliqua encore, avec un sourire léger et une voix chargée de sous-entendus -pas pervers, cette fois, hein.

- Pourquoi, tu m'as demandé, toi, avant de me voler mon cœur ?

Enfin, comme pour alléger l'atmosphère -qui était de plus en plus pesante, étrangement-, Nyl lança une nouvelle phrase, encore une question, mais pas la même que celle qu'il avait posé à l'instant même.

- Si tu veux, j'arrête, hein...

- Ton cœur, tu peux le reprendre quand tu veux. Mais si tu t'arrêtes, je crois que je te tue.

Nyl eut un pincement au cœur. Était-elle sincère ? Il faudrait qu'il le devine, mais pour l'instant, rien n'était moins sûr. Et à la fin de sa phrase, il faillit répondre qu'elle avait déjà failli le tuer il y a de cela quelques jours et que c'était comme ça qu'ils s'étaient rencontrés, donc que c'était une bonne chose, mais il n'en eut pas le temps : Vesper stoppa tout début de phrase en renversant Nyl, reprenant le dessus -dans les deux sens du terme, d'ailleurs- avec en accompagnement un sourire carnassier comme elle savait les faire.

Vesper semblait presque danser, tellement elle était gracieuse. La grâce dans cet acte avant le mariage -d'ailleurs il n'y aurait aucun mariage- semblait presque hypocrite, comme si les deux termes étaient totalement, foutrement, superbement, complètement incompatibles. Ses cheveux gouttaient sur le corps de Nyl et sur le sol sec et chaud, disparaissant par fois dans la matière de la serviette. Les yeux de Nyl étaient embués, il perdait pied, peu à peu. Vesper gagnait encore, aussi la laissa-t-il faire, tout en caressant son dos, comme dernier appui face à la petite mort, qui d'ailleurs, arrivait à grands pas. Nyl se sentait glisser, totalement, dans un brouillard mêlant plaisirs diverses et autres. Ils se sentaient comme ravi, mais d'une joie assez étrange, alors. Les sensations se mélangeaient en lui d'une façon totalement nouvelle, d'une façon jamais vue avec aucune de ses précédentes conquêtes. Vesper avait des gestes magiques, ça devait être, ça, il n'y avait rien d'autre... Nyl avait les yeux ouverts mais il semblait ailleurs, pourtant ses gestes étaient toujours fermes, assurés, doux, et toujours aussi "naturels" si je puis dire. Il était comme un inconscient conscient...

Dans le flou artistique qui avait recouvert sa vue, Nyl remarqua que Vesper sembla comme déstabilisée. Il le ressentit également dans ses gestes, qui furent d'un coup plus méthodiques, moins humains, plus habituels, moins charmeurs. Le flou se dissipa légèrement, tandis que le tic de Vesper cessa lui aussi et qu'elle reprenait ses gestes.

La vue du jeune homme se brouilla une fois de plus, tandis qu'il gémissait légèrement. Comment l'étudiante était-elle capable de tels miracles ? Comment pouvait-elle pousser à la petite mort si rapidement ? Comment...

Ses pensées disparurent, seul comptait le plaisir qui se répandait dans son corps progressivement, au fur et à mesure des gestes, du temps.

- Laisse-toi aller chéri...

La jeune femme accéléra encore, le plaisir augmentant de plus en plus tandis que Nyl n'en pouvait plus. Si cela pouvait être éternel, si le temps arrêtait de passer, peut-être goûterait-il au plaisir éternel offerte par ce qui lui semblait la plus belle des muses ?

Alors, il lui obéit et se laissa faire, prenant plaisir à ne plus interpréter le rôle de dominant pour celui plus charnel du dominé, et il devait avouer que ce manège, que cette relation, que ce plaisir mutuel, ne lui était pas familier et pourtant était délicieux. Il ne voyait à présent plus rien, se contentant de gémir faiblement et de balader avec labeur ses mains dans le dos de Vesper.