You don’t have to pretend no one knows Like there’s no one that understands you

Annabeth était parti tôt en cette matinée brumeuse. Autant profiter d'une mauvaise journée pour se rendre à la bibliothèque. De plus, elle semblait impatiente. Elle avait laissée sa veste au chalet et avait un peu froid, elle se mis donc à trottiner jusqu'à l'Institut. C'était un immense manoir en pierre, imposant. Elle entra en frissonnant et se détendit en sentant la chaleur du chauffage contre sa peau. Elle se dirigea vers un petit escalier en bois qui semblait assez étroit et monta.

Lorsqu'elle arriva à l'étage, elle fut surprise. Elle s'attendait à voir une bibliothèque simple, minimaliste et pour le moins design. Mais ce n'était rien de tout cela. On se serait cru chez un vieux libraire philosophe, où les livres s'entassaient par centaines sur des étagères en bois. Il y avait même des échelles pour attraper les livres trop haut pour soi. Elle sourit, car c'est ce genre de chose qu'elle appréciais plus que tout, sentir l'odeur des vieux livres, l'odeur du savoir. C'est ce genre de chose qui la piquait à vif, qui éveillait sa curiosité. Elle se dirigea vers une étagère et scrutât les noms des livres. Certains pourrai l’intéresser, mais vu la quantité de ces livres, elle décida de se faire un arc de lecture, aujourd'hui, elle tournerai sur tout ce qui es mythologie. Elle attrapa trois livres au titre prometteur et se dirigea une table afin d'étudier ceci sans être dérangée. Mais aucune table n'était libre, elle parti donc vers un de celle-ci où une femme brune semblait étudier.

-Bonjour, je peut m’asseoir ? Tu n'attends personne ? Dis-je calmement, accompagnée de mon éternel sourire timide.

Pour simple réponse, la femme en question hocha la tête avant de replonger dans sa lecture. Annabeth vint alors s'asseoir et commença à lire un des trois livres, sur la mythologie. Elle avait toujours été passionnée par ce genre de choses, tout comme les matières qui ne touchait strictement pas aux chiffres et au scientifique. Elle tournait les pages doucement, et levait la tête à chaque fois qu'elle terminait une page, afin de réfléchir sur ce qu'elle venait de lire, savoir si elle gardait les informations ou non. Annabeth n'était pas la meilleure voisine de table, sans cesse agitée quand il s'agissait de lire. Soupirant, levant la tête vers le plafond, s'agitant avec ses mains. Sa voisine devait sûrement s'en vouloir de l'avoir laisser s'asseoir à ses côtés.

Annabeth continuait de lire tranquillement, scrutant les moindres détails des dessins, cherchant des explications, mémorisant les noms et les dates, puis elle ferma le premier livre et lâcha un bref « mff... »